À partir des pages 14 et 15 de l’ouvrage d’Aurélie Piriou, voyage dans la Rome antique, il peut être pertinent, au titre de l’exception pédagogique, d’utiliser le texte et les illustrations comme support d’apprentissage sur la société romaine.

Au niveau d’une classe de sixième, il n’est pas inutile de rappeler des éléments sur le statut du citoyen, sur le cursus honorum, sur le statut de la femme et le mariage.

http://clio-cr.clionautes.org/voyage-dans-la-rome-antique.html#.UyHQ6YXm6Ys

L’ouvrage peut servir de support, pour trouver des illustrations exploitables en classe, comme celle de l’Autel de Domitius Ahenobarbus qui se trouve au musée du Louvre. À partir de cette cérémonie du recensement, close par un sacrifice au Dieu Mars, comme en atteste le taureau, le bélier, et le porcs conduits au sacrifice accompagné de légionnaires. Le professeur pourra mettre l’accent sur le rapport entre le service militaire et la citoyenneté, au moins jusqu’à la réforme de Marius, en 107 avant J.-C.

Plus tardive, la fontaine de Viterbe, en 235 après J.-C, est également très significative sur la nature « contractuelle » du mariage dans la société romaine. La légende de l’illustration précise que les époux sont considérés comme des partenaires égaux, et le lien dénoué porté par la jeune épouse montre bien cette « contractualisation » de l’union conjugale.
On pourra également rapprocher la statue du citoyen en toge de la seconde moitié du Ier siècle avec celle de Livie, l’épouse d’Auguste, portant la Stola, l’équivalent féminin de la toge. Ce vêtement symbolise la dignité de la femme mariée. .