Diplôme national du Brevet

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Session 2018

Exercice 1 : Histoire

1. Ce témoignage est celui de Jean-Jacques Auduc, qui avait 12 ans en 1943 et qui vivait à la campagne dans l’Ouest de la France. Ce n’est pas un enfant comme les autres car il est, à l’époque, déjà engagé dans la Résistance.

2. La France a perdu la guerre et, depuis l’armistice du 22 juin 1940, le pays subit l’occupation allemande dans sa partie nord et ouest. La IIIe République a laissé la place au régime de Vichy, dirigé par le maréchal Pétain. Nos institutions collaborent alors avec l’occupant. Pourtant, une minorité s’oppose activement à l’envahisseur.

3. Jean-Jacques Auduc a servi successivement d’agent de liaison, d’espion, puis à la fin de la guerre de combattant. Son jeune âge en 1943 lui permettait de tromper la méfiance des Allemands : aux barrages routiers, on ne le fouillait pas et, lorsqu’il allait surveiller un terrain d’aviation ennemi, il suffisait de jouer avec son cerf-volant pour ne pas éveiller les soupçons.

4. Le texte parle d’un contact, André Dubois, sans préciser l’identité du réseau qu’il y avait derrière. Les Anglais reviennent plusieurs fois dans le texte : ils sont engagés dans la lutte contre les Allemands depuis le début de la guerre et ont déjà dû repousser l’aviation allemande en 1940. Les FFI, cités à la fin du texte, regroupent les résistants de plusieurs réseaux engagés dans la lutte armés. Enfin, l’armée française de la Libération, héritière des Forces Françaises Libres, opère depuis les territoires libérés par les Alliés.

5. Les actions de la Résistance sont dangereuses car il faut à la fois se méfier des Allemands qui occupent le pays (Gestapo, armée allemande) mais aussi des Français qui collaborent et qui peuvent dénoncer les résistants. Si un résistant est pris, il risque la torture, pour le contraindre à dénoncer son réseau, la déportation, voire la mort.

Exercice 2 : Géographie

1) Les territoires ultra-marins souffrent de multiples difficultés. Quelles sont ces difficultés et comment les aménagements de l’État peuvent y remédier ?

Outre leur éloignement de la métropole de plusieurs milliers de kilomètres et leur dispersion sur tous les continents, ces territoires sont souvent de petite taille et sans grandes ressources naturelles. La majorité sont d’ailleurs des îles exposées à aux risques cycloniques ou volcaniques (Guadeloupe, Martinique, etc.). Sans tradition industrielle, l’économie de ces territoires est souvent partagée entre une agriculture de plantations pour l’exportation, le tourisme et enfin un important secteur public, le tout dépendant fortement de la France.

Les aménagements de l’État ont d’abord consisté à réduire les écarts de richesses entre la métropole et ces territoires, par la construction d’hôpitaux, de routes, d’établissements scolaires, etc. Mais aujourd’hui, on tente de développer l’intégration de ces territoires dans leur aire continentale et d’améliorer leur compétitivité. Par exemple, le port de Jarry en Guadeloupe se dote d’un nouveau terminal pour accueillir les porte-conteneurs de dernière génération qui passent par le canal de Panama, lui-même rénocé. Cela suppose de draguer les fonds marins car ces bateaux ont un tirant d’eau nettement plus important.

2) Carte (cf. document suivant)

Exercice 3 : Enseignement moral et civique

1) Il est question de la liberté et de l’égalité.

2) On peut citer la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

3)

Le règlement intérieur interdit :

Le règlement intérieur garantit :

– l’emploi de la violence

– le port de certains vêtements

– la laïcité

– la liberté d’expression

4) Je ne suis pas d’accord avec toi. Quand plusieurs personnes se retrouvent à vivre et à travailler ensemble, il y a besoin d’avoir des règles. C’est vrai au collège, mais c’est vrai aussi dans une entreprise, un immeuble ou sur un terrain de sport. Il ne s’agit pas d’interdire pour un oui ou pour un non mais de donner un cadre juste où chacun peut s’épanouir. Tu imagines si ton voisin de dessus se dit qu’il a le droit de passer l’aspirateur à deux heures du matin ou si un joueur d’une équipe quelconque décide d’utiliser ses mains pendant un match « parce que c’est comme ça ». En fait, ne pas connaître le règlement revient à dire que l’on n’a pas de respect pour les autres.

Par ailleurs, tu ignores peut-être comment est écrit ce règlement. Ce n’est pas le principal qui rédige dans son coin un ensemble de choses à ne pas faire selon ses humeurs. Le texte doit non seulement respecter le cadre des lois de la République mais aussi être approuvé par le Conseil d’Administration qui rassemble, certes la direction du collège et les représentants des professeurs, mais aussi des parents d’élèves et des représentants élèves ! Peut-être que tu devrais t’engager, comme délégué ou comme membre du Conseil de la vie collégienne, pour mieux comprendre comment fonctionne un collège et ce que tu peux contribuer à transformer.