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Doc. 1
Les cantines de la Caisse des écoles d’Amiens sont ouvertes du 19 novembre 1917 au 16 mars 1918. Elles servent des repas gratuits à 499 enfants de 3 à 6 ans (390 Amiénois et 109 réfugiés). Elles reçoivent quelques dons alimentaires de la Croix-Rouge.
Doc. 2 – L’attitude des élèves dans une école primaire de la Somme
La conduite des élèves reste bonne ; leur tenue en classe et dans la rue reste satisfaisante. Les petites filles sont naturellement plus dociles que les garçons ; l’absence du père, la faiblesse de la mère, la présence de troupes en cantonnement, portent particulièrement les garçons à un peu plus d’indépendance dans la famille mais la discipline à l’école n’en souffre guère : garçons et filles, quand on fait appel à leur cœur, se soumettent au devoir. Leur travail en classe est généralement bon, mais les leçons ne sont pas toujours sues : les enfants aident la maman, participent aux travaux agricoles, ou bien leur attention est absorbée à la maison par la présence de soldats en cantonnement.
Extrait de la réponse écrites de l’instituteur Poucour aux questions de son inspecteur, le 29 avril 1917, Textes et documents sur la Somme (TDS), n°57, mai 1994, p. 17.
Doc. 3 – Les élèves aux champs
État des récoltes obtenues en 1917 par l’École primaire supérieure (sorte de collège professionnel et technique) de garçons d’Amiens, 20 octobre 1917, Archives départementales de la Somme 14 J 24.
Doc. 5 – Une rédaction de Marthe Bulot, écolière à Hiermont (arr. d’Abbeville, 1918)
- Présentez les documents et trouvez la façon dont ils sont parvenus jusqu’à nous.
- Listez l’ensemble des conséquences de la guerre sur le quotidien des enfants.
- Indiquez quelles sources nous informent de l’état sanitaire des populations.
- Comment expliquer les privations ?
- Ces sources nous disent-elles quelque chose sur le moral de la population ? Que nous disent-elles sur le rôle des instituteurs dans les villages ? Justifiez votre réponse.
