Un tableau statistique du nombre de bateaux équipés par une entreprise ou par un port (Bordeaux, Nantes, La Rochelle,
Liverpool, Lisbonne) montrerait la variété des formes de commerce maritime pratiquées. De même, cela permet de voir que ces familles n’arment pas directement mais sont ouvertes à un actionnariat issu de négociants ou de petits nobles diversifiant leurs revenus, entre traite, commerce en droiture, course, et le grand cabotage de redistribution européen ou encore la
pêche. Il s’agira alors de placer aussi les espaces de redistribution des produits coloniaux en choisissant de dater le tout vers la fin du siècle, quand le commerce est à son maximum. Les tableaux de marine et de port de Vernet ou les gravures d’Ozanne permettent d’incarner ces nouveaux espaces en transformation. Des extraits de journaux de bord, des récits de voyages, les registres d’amirauté (souvent disponibles aux archives) permettent aux élèves de se confronter aux sources de l’historien. On pourra également utiliser les récits d’esclaves, comme celui d’Ottobah Cugoano.
Source: Éduscol.
Temps: deux heures.
Matière: histoire.
Nature du travail: collaboratif avec restitution en classe entière.
Supports: polycopié, documents projetés, manuel.
En lien avec un projet interdisciplinaire (Français, Histoire-Géographie): parcours PEAC.
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